Les Français, désabusés, montrent leur #perte de confiance en la #politique par une #abstention record aux #élections municipales.
Les Français ont fait passer un message fort ce 28 juin dernier pour le second tour des élections municipales. Ils se sont exprimés par le taux d’abstention record de 60%.
Dans un contexte de crise sanitaire exceptionnelle, ils sont de plus en plus nombreux à être atteints du même symptôme : la perte du goût. Cette-dernière n’est pas liée au #Covid 19, mais bien au rejet du monde politique. Ils n’ont plus envie d’aller voter et se détournent massivement des urnes. Cette tendance devient légion en se confirmant à chaque nouvelle élection. En juin 2020, le chiffre de l’abstention représente 4 points de moins qu’au premier tour du 15 mars et 18 points de moins par rapport au second tour des municipales de 2014.
En nous accordant la possibilité de faire entendre sa voix par le biais du choix d’un candidat, le vote est pourtant un droit sacré de notre République et une valeur forte de notre démocratie. Alors comment expliquer cet abandon des urnes ? En dehors du contexte sanitaire et économique anxiogènes défavorables au calendrier électoral, un élément majeur s’impose : la perte de confiance. Les Français abstentionnistes sont désabusés. Ils ne croient plus en la classe politique, ils ne se retrouvent plus dans ses dirigeants.
On les comprend. Nos politiques sont loin d’être exemplaires, quelle que soit leur allégeance. Les affaires compromettantes n’épargnent aucun parti, se succèdent et éclatent au grand jour à une vitesse glaçante : les comptes cachés de Jérôme Cahuzac, ancien ministre du budget sous François Holland déclenchent un tollé en 2012. En 2017, la campagne présidentielle se transforme en saga avec le « Penelopegate », affaire du détournement de fonds publics de François Fillon, ex-candidat des Républicains à la présidentielle, qui vient d’être condamné il y